top of page

Csnat infos janvier 2020

SÉMANTIQUE ET RÉALITÉ

Au cours des différentes réunions qui se sont tenues au Ministère et avec l’Ordre National des médecins, il nous a toujours été précisé qu’une formation aux connaissances des Sciences fondamentales en bio-médecine serait exigée pour les candidats non personnel médical.

Cela n’implique pas de fait qu’une ouverture vers une reconnaissance soit acquise, mais fixe les bases des conditions de la direction que devront prendre les travaux sur nos argumentaires.

Il ne faut pas perdre de vue, les mesures prises concernant l’exercice et la pratique de la technique du “dry-needling”, dans le cadre des compétences reconnues pour les kinésithérapeutes. Compétences qui ont été validées par l’Ordre National des Kinésithérapeutes qui a remis ses conclusions au Ministère de la santé qui l’avait consulté pour avis. On sait que, lorsque les Autorités de santé sollicitent l’avis d’une instance ordinale, le pas est vite franchi en direction d’une reconnaissance officielle.

Cette situation présente un vrai problème quant à la limite de l’exercice. Comment faire la différence entre une séance d’acupuncture selon les Canons traditionnels et la pratique du dryneedling qui n’interdirait pas au praticien de piquer les points d’acupuncture selon les principes de la médecine chinoise, puisque la zone du traitement n’est pas clairement définie.

Il y a manifestement un détournement sémantique de la définition et des fondamentaux de l’acupuncture.
Je suis kinésithérapeute et le Dr Michel FREY médecin, mais, nous nous refusons à soutenir nos corporations en leur faisant crédit de compétences qui ne sont pas enseignées dans leurs cursus.

Nous assistons à la reproduction du modèle de 1945, lorsque les médecins se sont attribués le monopole de l’acupuncture. Dans la décision de l’Ordre des Kinésithérapeutes le monopole de la pratique du dry-needling leur serait acquis et par dérive inévitable, l’acupuncture. Nous tenons le document officiel à disposition de qui le demandera. (contact.csnat@orange.fr)

Si ces praticiens veulent piquer, qu’ils suivent notre parcours et s’enrichissent des fondamentaux d’une science millénaire qui ne peut se réduire à l’approximation d’une zone douloureuse. La douleur est un symptôme de conséquences et non une cause en amont.

Toutefois, nous avons toujours été clairs sur l’importance d’une formation inspirée du modèle canadien et anglo-saxon. En 1996, le CSNAT a été missionné pour établir un rapport. La somme de cette enquête a été résumée dans une synthèse remise au Président qui a produit un document adressé aux écoles dont il ressort la déclaration suivante : « Les 3 premières années représentent les études communes avec la médecine occidentale. Ces matières communes entrent également dans l’enseignement de la médecine chinoise en République Populaire de Chine » Soit 1 650 heures sur 6 ans. Programme très exigeant que nous avons réduit à plus de réalité par rapport aux études de médecine, Soit entre 1 200 et 1 400 heures.

Dans nos différents courriers et messages, nous avons insisté sur l’importance de se mettre à niveau des conditions d’obtention du DNSMA qui sera la base des négociations.

Une formation en Sciences bio-médicales adaptée spécialement pour les acupuncteurs a été réalisée et mise à disposition par enseignement E-learning. (www.ccreat.net )

Si vous n’avez pas le niveau requis, n’attendez pas qu’une décision vous soit défavorable

bottom of page