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Csnat infos janvier 2019

LE YI JING NOUS DIT : LE CHANGEMENT
C’EST MAINTENANT ?

« La croyance que rien ne change, provient soit d’une mauvaise vue, soit d’une mauvaise foi. La première se corrige,
la seconde se combat »

- Fredrich Nietzsche


Comme toute institution, notre médecine moderne a une histoire qui plonge ses racines dans les civilisations qui nous ont précédées. Pour l’essentiel elles ont suivi la Route de la soie. Très belle image symbolique faisant penser au fil d’Ariane qui permit à Thésée de retrouver son chemin.

Il serait bien, que certains sceptiques qui n’ont pas inventé le rétroviseur se souviennent que la médecine moderne s’est construite dans l’empirisme et les tâtonnements, voire les erreurs mortelles résultant de convictions conservatrices et péremptoires de leur vérité.
Hélas, des drames récents viennent confirmer que la médecine n’est pas une science exacte et que toute recherche a sa dose d’empirisme.

Alors, une raisonnable humilité serait pour nos instances médicales de reconnaitre que nous sommes tous les héritiers d’un patrimoine ancestral qui doit être partagé et que nous possédons un ADN culturel commun  dont les descendants ont fait fructifier ce qu’ils ont reçu de leurs Maîtres en suivant des voies différentes. Toute certitude scientifique a le devoir éthique de se remettre en question et respecter ce qui ne lui paraît pas académique ou reproductible selon ses propres critères.

C’est ce fil d’ADN qui doit faire retrouver le chemin d’une communauté qui se doit d’être soudée et coopérer, sans apriorisme, pour répondre aux aspirations légitimes des patients dont les droits fondamentaux comprennent le libre choix éclairé de leur médecine. Il ne peut y avoir d’interdits ou de voie unique dans la recherche de la prévention et du mieux être des individus dans une société de plus en plus informée.

Pourquoi la médecine chinoise occupe-t-elle cette place de leader mondial face aux nombreuses autres médecines qui sont ou qui furent pratiquées dans le monde ? La réponse est à la fois historique et contemporaine. L’acupuncture repose sur l’application d’un système ancestral de pensée universelle – Yin/Yang – qui régit toutes choses et tous phénomènes. Rien ne peut fonctionner hors de ce Principe Unité. C’est la transcription écrite de ce principe qui a traversé l’histoire de l’humanité, véhiculé surtout par son application à la médecine chinoise.

L’Académie de Médecine, qui peut s’identifier à un laboratoire de réflexion indépendant des chapelles et des organisations professionnelles, déclare dans un Rapport publié le 5.11.2013 en parfait accord avec la définition de l’OMS, que l’acupuncture est une thérapie complémentaire… ne faisant pas partie de la médecine conventionnelle.

Un Rapport de l’INSERM U669 publié le 17.01.2014, précise : « L’exercice de l’acupuncture n’est pas explicitement réglementé par le Code de la santé publique français, mais la jurisprudence considère l’acte d’acupuncture comme un acte médical. Conséquemment, la pratique de l’acupuncture est soumise à l’article L. 4161-1 du Code de la santé publique ».

Il faudra nous expliquer comment ce qui n’ est pas « explicitement réglementé » peut entrer dans la rédaction d’un Code sensé définir la règle et donner un argumentaire juridique à une jurisprudence ?
En rhétorique cela s’appelle un oxymore. Une jurisprudence doit-elle « considérer » ou s’appuyer sur des faits établis antérieurement qui ont été jugés et inscrits comme des références juridiques ?
Le Conseil d’Etat a-t-il été consulté sur la validité de ce point de droit ?
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